Les biocarburants vont remplacer l’essence et le gasoil. Le ministre des finances l’a dit, les médias en parlent, … donc pas besoin de lever le pied, on peut continuer à rouler et polluer pour l’instant, puisque bientôt on va passer à des carburants non polluants, sans changer nos habitudes. C’est même bénéfique pour beaucoup de gens :
- ceux qui créent en Asie du Sud Est des raffineries d’huile de palme, bien plus efficaces que nos végétaux européens, pour répondre au besoin du marché européen. - ceux qui vont transporter ce biocarburant - ceux qui leur fourniront le carburant pour son transport - et les exploiteurs de forêts tropicales Il y aura peut être un conflit ici ou là avec l’agriculture à des fins alimentaires, mais l’important est qu’il n’y ait pas de pénurie de carburant en vue. Ca roule ! Didier. Pour en savoir plus, lisez ce site web (utilisez les traducteurs en ligne si vous ne lisez pas espagnol)
A citer aussi, les pollutions provoquées par le traitement des champs pour produire les végétaux et par les moyens de transformation de ces végétaux en biocarburant ...
Rédigé par : Didier | 31/10/2006 à 09:44
INTERROGATIONS SUR L'INTERET ECOLOGIQUE DES AGROCARBURANTS
Lors d'un séminaire organisé à Grenoble les 28 et 29 janvier par le service de la recherche du ministère de l'Ecologie sur le thème des agrocarburants et du développement durable, une cinquantaine de chercheurs et d'experts ont fait la synthèse de leurs connaissances sur les carburants végétaux. «Les études de bilan énergétique présentent des écarts gigantesques», a souligné M. Jean-Christophe Bureau, de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra), ajoutant que «l'analyse globale de ces études conduit à conclure que le coût de la tonne de rejet de CO2 évitée [par substitution aux hydrocarbures d'origine fossile] est bien supérieur à ce qui est recommandé». Ce coût atteint 300 euros pour l'éthanol d'origine végétale, alors que le prix de référence en France est de 25 euros.
De plus, l'impact environnemental du développement projeté des agrocarburants est notable, et certains d'entre eux, en raison d'une mauvaise combustion, pourraient conduire à une augmentation des émissions de polluants atmosphériques tels que le protoxyde d'azote.
Enfin, l'intérêt des agrocarburants semble limité en matière de prévention du changement climatique. «Le meilleur moyen est en fait de diminuer la consommation d'énergie», a résumé M. Patrick Criqui, de l'université de Grenoble. La faiblesse des outils d'évaluation environnementale, sociale et économique qui conduisent les politiques à prendre des décisions a par ailleurs été mise en exergue en conclusion du séminaire, indique LE MONDE (2/2/08).
Rédigé par : Richard FRONTERA | 11/02/2008 à 21:59