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07/07/2012

Commentaires

Un citoyen planétaire...

Oui, il faudrait changer les limites et en établir de nouvelles. Il faudrait développer effectivement une macro-économie pilotée par le bon sens (écologonomie) pour réparer les systèmes sociaux et sociétaux en crise. Il faudrait enfin changer la logique sociale pour renouer avec la solidarité, l’égalité citoyenne et la fraternité. Car seul « un mouvement unifié ou au moins coordonné » peut mener à bien ce changement.
La proposition d’union-planétaire porte naturellemnt l’idée de planétisme ainsi que la capacité possible de changement que vous évoquez. Le site internet de l’ Union planétaire (www.union-planetaire.org) existe. Il pourrait-être le point de rassemblement de tous les citoyens planétaires en devenir...
J'ai aussi initié, en France, une formation politique qui pourrait orienter l’action politique vers ces nouvelles valeurs pour participer à l'établissement des bases d’une nouvelle civilisation. Vous pouvez vous y engager pour défendre le planétisme et prendre position pour pouvoir, un jour prochain, offrir à tous les citoyens français un regard nouveau sur l’avenir !
L’Union Française Pour la Planète (www.ufpp.org) est réellement avant-gardiste, libre et indépendante de toutes les organisations philosophiques, religieuses ou politiques contemporaines. « Le changement viendra, vient déjà, du bas de la pyramide, de personnes et de communautés ». l’UFPP est inscrite dans le paysage politique national, elle n'attend que les bonnes volontés!
Bien cordialement,

Yvan Burtin
Citoyen planétaire

PS : A propos de fraternité…
« Je suis convaincu que, grâce à l’affirmation persévérante de certaines pensées généreuses, dont le siècle finissant a retenti, le 20ème siècle verra luire un peu plus de fraternité sur moins de misère de tout ordre, et que, bientôt peut-être, nous aurons franchi un stade important dans la lente évolution du travail vers le bonheur, et de l’homme vers l’humanité. »

Président Émile Loubet
14 avril 1900

…espérons que la fraternité inspire désormais notre 21ème siècle et qu’il ne soit pas trop tard.
Plus que jamais, oui, le temps est venu !
Rédigé par : Un citoyen planétaire...

Vahé Zartarian

d'accord avec tout ça sauf qu'il manque selon moi une dimension essentielle, la démographie;
d'une part, la croissance économique continue depuis plus de 2 siècles dans nos pays est allée de pair avec une forte croissance démographique;
d'autre part, je ne suis pas sûr que ladite croissance se poursuive, y compris au niveau mondial; je doute fort qu'on atteigne les 9 milliards d'habitants prévus aux alentours de 2050; plusieurs raisons à cela dont: un recul probable de l'espérance de vie combiné à une baisse de la fécondité combinés à un individualisme;
les facteurs sont nombreux et divers qui vont dans le même sens:
- une médecine globalement inefficace, et quand bien même elle le serait, elle est devenue bien trop coûteuse pour être supportée encore longtemps par la collectivité;
- des modes de vie inadéquats dirais-je pour faire court;
- des pollutions de toutes sortes (eau, air, alimentation) et durables qui se conjuguent pour à la fois dégrader l'état de santé et faire baisser la fertilité...
bref, je pense que le retournement démographique est relativement proche, qui s'accompagnera nécessairement d'une décroissance économique;
en attendant, reste à chacun la possibilité d'agir, en commençant par exemple par ne plus regarder la télé...

Michel Picard

Ta question est intéressante et je voudrais la développer si tu le permets. En effet, tu nous interroges sur les modalités d'un développement sans croissance et je pense qu'une des dimensions stratégiques de cette question porte sur les acteurs d'un tel développement. A mon avis, aujourd'hui, il n'y a personne. Et c'est d'ailleurs ce qui explique le peu de participants à ta discussion. Bien sûr, il y a les objecteurs de croissance et les partisans de la frugalité heureuse, mais ils sont bien seuls et leur voix quasiment inaudible dans notre société de consommation et d'immédiateté.Les solutions existent, mais les hommes et les femmes qui ont le pouvoir tournent la tête et ignorent même l'existence d'un problème.Les lobbies sont partout et chacun défend son pré carré, le pétrole, le nucléaire, l'automobile, l'aviation, l'agrochimie, les semences OGM, les pharmaciens, les chimistes, non seulement ils ignorent les problèmes mais veillent à tuer dans l'oeuf toutes les solutions innovantes. A les écouter, seules leurs solutions sont viables et le libéralisme, le libre-échange et la mondialisation sont les voies incontournables du bonheur sur terre ! Ils te démontreront que l'agriculture bio est une impasse, qu'être végétarien est une hérésie, qu'il est dangereux de se soigner avec des plantes, que faire soi-même la cuisine est anti-économique, que se chauffer au bois est équivalent à un retour à l'âge de pierre etc...La société sans croissance se développera par la base, dans les campagnes, dans les villages, dans les quartiers, elle se fera sans les hommes politiques, sans les industriels, sans les banquiers, sans les économistes de tous poils. Elle se fera aussi sans les apôtres du développement durables, leurs instances onusiennes, leurs réunions interminables et leurs discours stériles.Le mouvement a déjà commencé, il y a eu les AMAP, les SEL (systéme d'échange local), les initiatives du Crédit Coopératif, de Terre de liens, le mouvement Colibris, pour ne citer que quelques initiatives françaises. Mais les mêmes types d'initiatives peuvent s'observer dans les autres pays, qu'ils soient développés ou non. De mon point de vue, la question des acteurs est fondamentale. Les solutions seront trouvées à la base, sur le terrain et seront, le cas échéant reprises (voire récupérées) par les pouvoirs publics, les industriels, les économistes...

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"Prosperite sans croissance" tout un programme, qui ne me parait pas realisable d'autant plus qu'a mon avis le monde d'aujourd'hui serait plutot "croissance sans prosperite".

Didier - Citoyen du monde

Je réponds au dernier commentaire du 22/8.
Admettre que la « croissance sans prospérité » est la seule issue, revient à abdiquer face aux diverses crises que nous affrontons.
Avant de dire que la « prospérité sans croissance » est réalisable ou non, il faut comprendre qu'elle est la voie incontournable pour que la civilisation humaine perdure sur notre planète, comme démontré dans le livre de Tim Jackson résumé dans l'article : http://www.planetisme.net/2011/12/prosperite-sans-croissance.html.
Ensuite, oui, on peut estimer que c'est difficilement réalisable. Mais, comme c'est indispensable, alors on réfléchit, on se remet en cause, on s'active, on communique comme dans ce blog, pour y arriver.

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