Je publie ci-dessous un communiqué de presse de l'organisation Le Pacte Civique, dont les idées correspondent en grande partie à celles défendues dans ce blog :
"Paris,
le 24 septembre 2012 - Il n’y a pas de
recette miracle. Seul un changement de société
profond et global allié à un sursaut de démocratie
permettra de résorber simultanément la dette
financière, la dette sociale et la dette écologique
de la France. C’est la condition pour sortir
durablement de la crise. Cette conviction est
portée, depuis son lancement en mai 2011, par le
collectif Pacte civique qui, autour de ses 32
propositions, réunit de très nombreuses
personnalités*
et 110 organisations** engagées pour transformer la
société.
Réussir le changement,
c’est chacun de nous, c’est tous ensemble, c’est dès maintenant
Pour dépasser la crise et construire un futur désirable pour tous, un triple changement est impératif : celui des comportements personnels, des fonctionnements organisationnels et des régulations institutionnelles et politiques, car ils se conditionnent mutuellement.
Le Pacte civique invite les adhérent(e)s à adopter des comportements plus solidaires, à promouvoir la qualité démocratique dans les organisations où ils (elles) déploient leurs talents, à soutenir des réformes pour que l'économie et la politique soient au service de tous les hommes et de l'ouverture à l'Europe et au monde. Notre ambition est que la démarche prônée par le Pacte civique irrigue progressivement toutes les sphères de la société.
Jean-Baptiste de Foucauld, l’un des porte-parole du Pacte civique
Un changement fondé sur la sobriété, la justice, la fraternité et la créativité
La sobriété est l’antidote de l’austérité : elle vise à vivre mieux, en distinguant l’essentiel et le superflu, là où l’austérité condamne à vivre moins. Elle doit être juste, proportionnée aux possibilités de chacun. Elle est la condition d’un partage plus équitable des richesses et de la préservation des équilibres environnementaux. Elle doit enfin être créative, valoriser autant la relation et la qualité que la production et la quantité, bref être vécue comme une source de progrès et non comme une régression. La Pacte civique revendique une rupture avec le type de croissance que nous avons connu, amorce d’un nouveau mode de vie et de développement à construire, respectueux de la nature, des rythmes de l’être humain et de l’équilibre des territoires.
* Claude Alphandéry, Jean-Marc Ayrault, François Bayrou, Laurent Berger, Patrick Braouzec, Dounia Bouzar, Francois Chérèque, Pierre Cohen, Daniel Deleveau, Michel Destot, Michel Dinet, Antoine Dulin, Jean-Paul Delevoye, Jacques Delors, Jean-Pierre Dubois, Gilda Farrell, Jean-Baptiste de Foucauld, Stéphane Hessel, François Hollande, Martin Hirsch, Eva Joly, Jean-François Mattéi, Pierre Méhaignerie, Philippe Meirieu, Arnaud Montebourg, Maria Nowak, Pierre Rabhi, Christian Sautter, Hugues Sibille, Patrick Viveret, etc.
** ADIE, ATD Quart-Monde, CCFD, CJD, Club de Budapest, Colibris, Coopaname, COORACE, Dialogues en humanité FNARS, FONDA, Fondation Macif, Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme, La Vie Nouvelle, Mairie de Paris, Mouvement national des chômeurs et des précaires, Poursuivre, SNC, SNL, la ville de Paris, Récit, Scouts de France, etc.
Vous souhaitez en savoir plus sur le Pacte civique,
recevoir notre livre Penser, agir, vivre autrement en démocratie
Editions Chronique sociale, collection Comprendre la société, 2012, 121p.
n’hésitez pas à nous contacter ! www.pacte-civique.orgLe Pacte civique, un appel à inventer un futur désirable pour tous
Nous sommes de en plus en plus nombreux à être indignés par les inégalités croissantes, la corruption et le règne toujours incontrôlé de la finance, conscients des limites de la nature face à la démesure du productivisme et à la pollution de biens communs vitaux, inquiets de la montée de la dette, du chômage, de l'exclusion, des violences, choqués par la dégradation de notre démocratie.
De plus en plus nombreux à être décidés à résister au délabrement de nos sociétés et aux démesures de la globalisation financière, nous sommes aussi confiants dans les capacités de chacun à progresser et à construire ensemble, déterminés à trouver des équilibres justes en matière sociale et écologique, exigeants sur la cohérence entre ce qui est dit et ce qui est fait.
Persuadés que le changement de la société ne peut naître que d’un nouvel élan venu de chacun d’entre nous et décidés à s’engager et à coopérer, un collectif d’organisations et de militants de la société civile ont élaboré un Pacte civique et vous proposent de les rejoindre pour réinventer ensemble notre démocratie et construire un futur désirable pour tous.
Le Collectif Pacte civique"
J'exprime tout de même deux réserves par rapport à ce communiqué :
- la représentation politique est pour l'instant déséquilibrée parmi les personalités signataires ... Alors que ce beau projet ne doit pas être l'objet d'une rivalité gauche - droite, mais une démarche au dessus des partis ou avec tous les partis. Espérons que toutes les leaders politiques vont véritablement adhérer. J'en doute, car j'y vois trop de remise de leurs acquis.
- c'est un projet apparemment franco-français alors que la crise est planétaire et ne peut se résoudre qu'à ce niveau là. Voir l'article sur le Planétisme. Espérons que le pacte va, non pas s'internationnaliser (le principe des nations est une source du problème), mais se planétiser.
J'ai tout de même signé ce pacte et vous encourage à le faire : www.pacte-civique.org.
Didier - Citoyen du Monde
Le destin des populations dépend de la pensée politique. Moi aussi, je pense qu’il est nécessaire de lui redonner fierté, corps et dignité. Aussi, face au dogme néolibéral, aux évènements induits par des choix erronés et à la mondialisation des conséquences il faut maintenant un mouvement citoyen global.
C’est pourquoi j’ai initié le parti politique Union Française Pour la Planète afin de regrouper toutes celles et tous ceux qui regardent l’avenir planétaire avec bon sens et espoir. Une pensée politique planétaire révolutionnaire pour être partagée par le plus grand nombre !
C’est pourquoi, le planétisme doit prendre désormais position dans le champ politique afin de défaire l’identification entre ceux qui sont supposés savoir et ceux qui n’ont pas le droit de savoir. En fait, l’intelligence citoyenne ce n’est pas vivre dans le vase clos d’organisations ou associations qui ne fonctionnent économiquement que pour elles-mêmes en annonçant les habitudes et les besoins d’usage politiquement corrects. Ce n’est pas non-plu répéter empiriquement ce qui est entendu dans l’espace médiatique sous contrôle. C’est désormais prendre position pour l’avenir acceptable des générations futures sur une Terre viable à la biosphère respectée. Le génie, c’est donc de quitter la droite voie imposée par le néolibéralisme et trouver des rapports qui n’ont pas encore été trouvés. C’est stopper l’accélération de la perte de la biodiversité dont nous sommes responsables. C’est aussi éveiller les capacités humaines sans reproduire les privilèges et les inégalités sociales de la société d’argent au productivisme destructeur !
L’organisation du tout en faveur de toutes et tous devrait donc être l’ouverture politique de demain.
Pour cela, il faut que le citoyen planétaire en devenir s’inscrive dans le planétisme.
Or s’afficher comme citoyen planétaire nécessite du courage car l’on s’engage alors en une politique qui dévie de la norme. Elle invite à la dimension globale qui s’ouvre au pas et à la main du bipède que l’on nomme encore l’humain. Mais la masse populaire reste malheureusement toujours dans les clous de la soumission volontaire et c’est la raison pour laquelle quand bien même cette proposition d’engagement politique est estimée magnifique et idéale, il n’y a quasiment pas d’adhésion ni de soutien.
Nous nous dirigeons inexorablement vers la 3ème guerre mondiale où l’orient sera opposé à l’occident pour les énergies dites de « stock » (gaz / pétrole). Après viendra le mondialisme et la gouvernance « mondiale » contrôlée par la fameuse assemblée représentative des peuples survivants et soumis de la planète.
L’Union Française Pour la Planète offre une autre vision du futur au travers d’une démocratie ouverte, participative et unificatrice. Une démocratie généralisée qui se déploie et dénonce l’ultralibéralisme, l’inégalité des naissances et des sexes et le saccage des ressources planétaires. Elle incarne politiquement un mouvement de lutte possible (si l’on se libère enfin de toutes les peurs et contingences) contre toutes les discriminations. Ce mouvement peut abolir les classes sociales et induire la future règle de vie commune qui doit se faire en dehors de toutes règles d’argent. Elle dénonce la confusion de l’autorité et du pouvoir qui conduit au dictat de l’argent sur la démocratie. A ce titre, elle présente l’idée d’écologonomie. Elle s’oppose au « business for business » qui conduit la ruine de l’humanité par des règles de spéculations et d’oppressions. Elle rappelle sans cesse que l’on ne nait pas humain mais qu’on le devient par l’éducation et la maturité universelle. Enfin, elle fait l’éloge de l’Union Planétaire (www.union-planetaire.org)qui seule permettra de transmettre un patrimoine planétaire préservé aux générations futures !
A ce jour, l’UFPP (www.ufpp.org) est assurément le plus petit parti politique de France qui paradoxalement porte la plus belle ambition. Patience et longueur de temps…
Eĉ guto malgranda, konstante frapante, traboras la monton granitan ! (La Vojo / L.L. Zamenhof : Même une petite goutte, en frappant constamment, traverse la montagne de granit !)
Pour info, voici le type d’intervention que je laisse parfois sur certains blogs.
En l’occurrence, il s’agissait-là du blog de l’excellente émission de « Terre à Terre » diffusée récemment sur la radio France Culture sur le thème « Tous candidats » pour l’élection présidentielle 2012…pour soi-disant « inspirer, relier et soutenir tous ceux qui souhaitent participer à construire une société écologique et humaine ».
Une seule réponse a été formulée à la suite de mon commentaire et bien entendu pas de mise en lien, aucun encouragement à poursuivre l’action engagée et encore moins de soutien. Stupéfiant !
Alors, que penser d’un pacte civique dont les principaux signataires sont encore et toujours solidement ancrés dans les intérêts, concepts et représentation des familles politiques ou associatives dont ils sont issus ?
Yvan Burtin
http://terreaterre.ww7.be/emissions/raw/111126.mp3
« Réveiller la république des consciences et jouer "Tous candidats" lors de la campagne présidentielle pour se compter et se mettre en action, voilà une bonne initiative. Cependant, pour élaborer des projets territoriaux ainsi qu'un programme politique officiel, il faut pouvoir se rassembler et donner la voix aux citoyens pour les citoyens. Construire des magasins, proposer des scénarios énergétiques nouveaux, coopérer pour relocaliser les initiatives d’approvisionnements et de consommation, vendre des livres ou des films, demeurent des actions limitées par le champ du mercantilisme. Faire son « marché citoyen » pour manger local, c’est bien. Mais agir politiquement, c’est mieux ! La volonté de mobiliser les consciences gagnerait en solidité si elle s’exerçait par la structuration politique. Développer et déployer une formation politique nouvelle est la solution. Le mouvement gagnerait immédiatement en cohérence et profondeur car il encouragerait alors le rassemblement et la coopération citoyenne. Ainsi,(R)évolutionner et changer les choses serait d’abord vouloir s’engager à élaborer en commun cette pensée politique nouvelle pour qu'elle puisse être portée par des candidats dignes, honnêtes, altruistes et efficaces. Malheureusement, dans notre société très individualiste l’on ne partage toujours pas ! Plus que jamais, les réflexions transversales visant à mobiliser les consciences pour envisager un changement de paradigme pouvant ouvrir sur une société harmonieuse se heurtent à la volonté farouche d’indépendance des associations et ONG. Les initiatives citoyennes s’exercent donc de fait dans l’adversité des caisses de résonnance de toutes ces organisations écologiques, sociales ou humanitaires. Leur mise en lien possible (qui est évoquée dans l’émission) n’existe pas encore. Alors, les idées avancées se cantonnent à l’état d’épiphénomènes engendrant une attitude de résignation citoyenne de plus en plus importante. Force donc est de constater que les actions réelles de changement attendues ne sont que rarement au rendez-vous. Autre constat tout aussi clair, les leaders politiques issus des formations politiques traditionnelles n’ont plus la capacité de changer le cours des choses. Les convergences ou conflits d’intérêts perdurent, les clivages verrouillent tout ! Les évènements actuels nationaux et internationaux en font l’éclatante et dramatique démonstration. Enfin, il est bon de se rappeler qu'effectivement les responsables politiques sont à l’image de la société. Pourquoi alors ne pas en changer ? Civiquement, intelligemment, pacifiquement ? Le mouvement d’union pour la France et la planète existe. Il suffit maintenant de lui donner du poids afin qu'il puisse atteindre la masse critique nécessaire et suffisante pour prendre position dans le paysage politique français. Avec l’aide et la participation des colibris ? Quelle unité voulons-nous, quelle unité choisirons-nous, quelle unité sera ? Puissions-nous éviter que la planète tombe sous le contrôle d’une gouvernance économique dictatoriale imposant aux populations l’exploitation ainsi que l’accaparation continue et sans limites des ressources encore disponibles. Puissions-nous éviter que l’humanité, amorphe, soumise et divisée s’enlise dans l’expectative. Puissions-nous mieux protéger la paix et la vie sur Terre. Puissions-nous réveiller la conscience citoyenne. Puissions-nous partager la même vision et la même responsabilité d’un avenir acceptable pour les générations futures. Puissions-nous enfin agir localement et globalement avec solidarité, équité, justice et bon sens ! Déjà 12996 inscrits au compteur du jeu « Tous candidats 2012 ». Seront-ils les prochains adhérents à l’Union Française Pour la Planète ? Dans tous les cas, merci pour cette émission intelligente, intelligible et de grande utilité ! »
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"Tous candidats !" : autonomie, écologie et initiatives locales - le 08/12/2011 à 16:37 - sc
« On peut aussi tous se serrer les coudes et participer au mouvement politique d’EELV. Le système français est basé sur la démocratie représentative, alors fonçons et soutenons ce parti qui a largement les réponses aux questions.
Je dirais qu'il est tant d’arrêter de vouloir tout dépolitiser quand, au contraire, la réponse est et existe dans la politique. »
La nouvelle pensée politique, la pensée planétaire ! - le 20/12/2011 à 20:40 -un citoyen planétaire...
« Le dualisme de la pensée politique ainsi que le fonctionnement archaïque des partis politiques et syndicats amplifient le conformisme général aux règles et lois du marché. Cette désastreuse tendance aggrave et limite la capacité de réflexion, d’action et de réaction des responsables institutionnels pris au piège de la crise dite financière. Depuis 1973 (crise pétrolière) les États s’interdisent d’emprunter à l’argent citoyen ou public pour n’emprunter qu’aux banques internationales. Celles-ci ont été estimées plus capables de financer le machinisme thermo-industriel supposé développer un progrès technique et d’infrastructure équilibré pour la planète et les sociétés humaines qui l’habitent. Ceci s’avère être une terrible erreur d’appréciation ! Dans tous les pays, l’on assiste à la disparition croissante des espèces vivantes, à la destruction continue des écosystèmes et l’humanité est elle-même passée en mode de survie. L’environnement est de plus en plus pollué, les ressources naturelles de moins en moins accessibles et l’économie dominante (qui privilégie honteusement une minorité oligarque dirigeante) accentue dramatiquement le phénomène en cours. Partout, les dépenses contraintes font exploser les budgets familiaux entraînant ainsi :
la dégradation de la vie de tous les jours d’une partie croissante des populations.
le développement de l’injustice et l’accentuation des inégalités.
la perte d’identité intérieure et extérieure des citoyens face à la mondialisation cannibale et conquérante du néolibéralisme. Acculée dans l’impasse, la pensée politique traditionnelle subit, résignée et impuissante, l’inéluctabilité de la situation. Elle réalise amèrement que la limite planétaire ne peut-être dépassée. Le bonheur pour tous n’est pas pour aujourd’hui et moins encore pour demain. Comment faire alors que la cadence de la récession généralisée s’accélère et que la dépression sociale annonce la tempête ? C’est simple, le temps est venu de dénoncer cette mondialisation financière et guerrière à visée d’accaparation des ressources de « stock » qui entraine notre civilisation dans une spirale mortifère. De sommets en sommets politiques la misère chasse la pauvreté. La dernière mesure en date qui impose le principe de rachat des dettes par les banques centrales pour prêter aux États afin qu'ils puissent mieux rembourser et à jamais une dette qui ne cesse de croître en est la triste démonstration. La défaite politique est flagrante. Or, le destin des populations dépend de la pensée politique. Il est nécessaire de lui redonner fierté, corps et dignité. Face au dogme néolibéral, aux évènements induits par des choix erronés et à la mondialisation des conséquences il faut un mouvement citoyen global. Une pensée politique planétaire ! Elle existe, elle est structurée, il suffit maintenant de l’améliorer, de la partager et la faire connaitre. La crise profonde et grave que l’humanité traverse nécessite, aujourd'hui, une révolution de la méthode. Il faut impérativement dresser la table de travail citoyenne afin d’investir rapidement le champ politique pour pouvoir mettre en œuvre les mesures raisonnables et de bon sens tant attendues. Procéder en premier lieu à la décroissance intelligente du PIB des États avec l’objectif raisonnable et prioritaire de protéger les populations du changement climatique en cours permettrait assurément de mieux intégrer, accepter et vivre les limites planétaires. Le progrès technique et social pourrait alors anticiper et mieux intégrer la dimension ainsi que la force de la nature nourricière. C’est le seul choix politique qui permet de sortir de l’impasse et auquel il faut désormais faire face. L’avenir sociétal, technologique et le progrès humain peuvent renouer avec le bon sens. Les États peuvent retrouver la paix, l’économie d’équilibre et de partage équitable ainsi qu’assurer la protection et le respect de la biosphère. A la croisée des chemins, la pensée politique planétaire peut garantir un avenir digne et acceptable pour les générations actuelles et futures. En France, l’Union Française Pour la Planète à cette vocation. C’est un nouveau mouvement politique qui développe dans notre pays la nécessité d’union planétaire, propose l’écologonomie, la transparence, ainsi qu’un fonctionnement démocratique non pas représentatif d’une élite élue et privilégiée mais au contraire participatif, ouvert, égal et actif. Qui viendra soutenir et renforcer cette nouvelle pensée politique ? Qui osera participer à sa mise en œuvre ? Serez-vous (outre un adhérent passionné d’EELV) aussi un citoyen planétaire ? Le temps est venu de dépasser les clivages traditionnels, de développer collectivement et solidairement une pensée politique nouvelle ! Avec vous ?
Bien cordialement,
Yvan Burtin
Rédigé par : Un citoyen planétaire | 06/10/2012 à 22:46