« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs » est une phrase célèbre prononcée par Jacques Chirac, devant l'assemblée plénière du Sommet de la Terre le 2 septembre 2002 à Johannesburg.
Aujourd'hui, nous observons effarés les ouragans les plus puissants que l’homme est connu, depuis que l’on mesure leur puissance, dévaster les Caraïbes et le sud des Etats Unis. Nous savons qu’il ne reste que quelques rares climatosceptiques pour réfuter la responsabilité de l’homme dans le réchauffement climatique qui provoque l’aggravation de ces ouragans. Nous sommes largement informés qu’il est indiscutable qu’en plus de l’émission des gaz à effet de serre, d’autres phénomènes provoqués par l’homme comme la disparition de la biodiversité, la raréfaction de l’eau, la pollution de l’air, de l’eau et des sols, la raréfaction de matières premières, etc … nécessitent des changements radicaux de nos comportements individuels et collectifs pour … non plus éviter, mais limiter les impacts dramatiques sur la vie de notre descendance.
Face à ce constat, que pouvons-nous faire en tant qu’individu quand les changements nécessaires bouleverseraient nos habitudes, notre confort et nos repères ? Que pouvons-nous faire en tant que salarié ou travailleur indépendant quand nous sommes positionnés, dans une grande majorité, entre des donneurs d’ordre ayant des priorités économiques et un entourage replié lui-aussi sur ses habitudes, son confort et ses repères ? Que pouvons-nous faire en tant que citoyen quand nous entendons depuis des dizaines d’années des discours comme ceux de Jacques Chirac à Johannesburg et que nous constatons que la situation écologique s’aggrave ?
Remettre en cause ses habitudes, son confort et ses repères. Se lever. Agir. Oser. S’impliquer. Donner. Communiquer. Se regrouper.
Faites circuler cette note, si cela vous semble utile.
Didier – Citoyen du Monde
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