Clés du bonheur … et de la survie de notre civilisation

Je vous partage des extraits des 3 premiers chapitres du livre « Pourquoi détruit-t-on la planète ? » de Thierry Ripaul, complétés par ma conclusion. Mon propre texte est en italique.

Un constat apocalyptique :

L’évolution a produit une espèce (l’homo sapiens) aux capacités cognitives telles que son expansion et sa domination semblent désormais sur le point de provoquer une crise environnementale sans précédent, peut-être l’équivalent de la grande extinction du Jurassique.

Rappel de l’impact économique gigantesque du choc climatique à venir, selon le fameux rapport de Nicolas Stern, ancien vice-président de la Banque mondiale : l’impact au niveau économique en 2050 devrait être pire que celui de la crise de 1929 et des 2 guerres mondiales réunis, si on ne fait rien pour infléchir la courbe d’émission de CO2 (pour l’instant elle continue à monter).

Au rythme actuel, l’augmentation de la température en 2300 devrait être d’une dizaine de degrés rendant notre survie sur Terre quasi impossible.

Les climatologues ont fait des prédictions depuis maintenant plus de 50 ans et ces prédictions ont toutes été largement dépassées par la réalité du phénomène.

La crise climatique n’est qu’une grave crise parmi d’autres provoquées par l’homme.

La difficulté que nous rencontrons à prendre la mesure du désastre tient au fait que nous sommes incapables d’en saisir la fulgurance : tout semble aller très lentement alors qu’au regard du temps géologique de celui de notre planète, tout évolue à un rythme incroyablement rapide.

La trajectoire actuellement suivie est tout simplement absurde, irréaliste, utopique et fondamentalement égoïste au regard du monde dont hériteront les générations à venir.

Pourquoi détruisons nous la planète et avec elle nos chances de survie à long terme ?

Fondamentalement parce que les humains aspirent à améliorer leur niveau de vie, ce qui est corrélé à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre (dont le CO2) et de la pollution et à l’épuisement des ressources.

Mais pourquoi aspirons nous à cela ?

Il est probable que la raison que chacun a immédiatement en tête est : parce que nous recherchons tous le bonheur et que le moyen le plus immédiat de l’atteindre consiste précisément à améliorer ses propres conditions de vie.

Or, le bonheur est le produit de l’effet conjoint de 3 facteurs :

  • Le niveau de base qui serait génétiquement déterminé. Nous n’avons pas tous les mêmes dispositions au bonheur. Ce facteur compterait au moins pour moitié dans le ressenti du bonheur.
  • Les circonstances (santé, situation maritale, statut social, sexe, lieu de vie, taille, salaire, niveau de richesse … ) contribuent de l’ordre de 10 à 20% à notre sentiment de bonheur.
  • Les actions volontaires comptent pour environ 40% : avoir une activité physique, maintenir une activité intellectuelle, développer des activités créatrices, s’engager dans un mouvement politique, développer ses relations sociales, poursuivre des buts en accord avec ses propres valeurs, …

Parmi la multitude d’actions volontaires rangées dans cette dernière catégorie, deux types jouent un rôle déterminant : celles qui déterminent la qualité de nos relations sociales et celles qui contribuent à donner un sens à la vie.

Mais, piégés par nos sociétés libérales capables d’alimenter un désir infini qui n’est jamais possible de satisfaire pleinement, une grande partie de notre vie est motivée par la perspective d’accroître notre niveau de vie, notre statut social et notre salaire afin de nous donner la possibilité de consommer encore davantage.

De fait, nous mettons tous une énergie considérable, parfois jusqu’à l’épuisement, pour modifier ce que nous avons appelé plus haut « les circonstances » alors que celles-ci jouent un rôle modeste dans notre sentiment de bien-être ou de bonheur.

Clés du bonheur

Être heureux conduit à être plus généreux et être généreux conduit à davantage de bonheur .

La confiance que l’on peut accorder aux autres joue un rôle déterminant dans l’accroissement du sentiment de bien-être.

L’égoïsme et la poursuite de son intérêt personnel sont considérés par les économistes orthodoxes comme le carburant principal d’une économie saine.

Les comportements que nous croyons susceptibles de nous rendre heureux conduisent souvent à nous rendent malheureux.

Sans restriction de la liberté individuelle et de la libre concurrence à laquelle se livrent les états comme les individus, les chances de préserver une planète viable semblent infimes.

Deux formes de bonheur :

La première s’apparente au plaisir, à la satisfaction immédiate, souvent liée à la satisfaction ou à la jouissance matérielle.

La seconde, l’eudémonie, est plutôt un état stable de paix intérieure, une forme de béatitude et de paix spirituelle, une forme d’harmonie entre ses propres valeurs éthiques et son comportement.

La deuxième forme est à la fois plus persistante, épanouissante et à impact positif sur notre écosystème.

En conclusion

Certes, nous n’avons à titre personnel qu’une capacité limitée de contribution à la réduction des risques  cités plus haut, mais nous avons tout intérêt à tout de même agir dans ce sens pour 2 raisons :

Les fleuves des changements majeurs sont alimentés par les ruisseaux des actions individuelles ou sont asséchés par les passivités et insuffisances individuelles.

Etre engagé dans la préservation de notre écosystème écologique et social donne du sens à notre vie et contribue à notre véritable bonheur.

Et vous, comment agissez vous ?

 

Didier – Citoyen du Monde

 

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