Les coques de l’Amo Coca 10 et du Plujamessa continuent à se vider de leur pétrole dans les eaux de l’Océan Arctique suite à l’accident survenu hier. On ne connaît pas encore le nombre de victimes suite aux explosions survenues dans les minutes qui ont suivi la collision des 2 gigatankers.
D’après les autorités maritimes du NCC ( North Canada Channel ), la responsabilité de l’accident repose sur le Plujaméssa qui s’est engagé dans le passage nord américain quelques minutes après le début de sa période hivernale de fermeture. D’après un membre de l’équipage du Plujaméssa, le capitaine du gigatanker avait comme objectif de franchir le passage coûte que coûte. Le Plujaméssa, en provenance de l’Alaska, devait livrer un terminal de la côte du New Jersey, une zone particulièrement touchée par la pénurie de pétrole qui sévit dans le monde.
Pendant ce temps, le milieu scientifique s’inquiète des retombées climatiques possibles de cette catastrophe. En effet la période froide actuelle n’est pas propice à l’intervention humaine pour récupérer le pétrole ni au développement des bactéries capables de le bio dégrader. Le pétrole va donc se répandre sur des milliers de kilomètres carrés et perturber ainsi le développement des glaces envahissant la mer Arctique pendant l’hiver. Cela va accélérer le réchauffement climatique mais on ne sait pas encore dans quelles proportions. Le débat porte actuellement sur l’accélération ou non de ce que l’on appelle la Dilution Finale, c’est-à-dire la fin de la fonte des glaces du Groenland qui ferait monter les eaux encore de quelques mètres.
A noter la remontée spectaculaire à la Bourse de Chicago de l’action de Great-Wall. Cette hausse compense la forte baisse en début d’année de l’action du leader mondial de construction de digues, suite à l’annonce par la ville de New York de l’abandon du projet de digue devant protéger le quartier de Wall Street de la montée des eaux.
DD – Not Yet News – 20 Décembre 2049
PS1 : Le projet d’ouverture d’une route maritime au nord du continent américain, à travers l’Arctique canadien, est une réalité. Pour en savoir plus, cliquez ici.
PS2 : La valeur scientifique des retombées d’un tel accident n’est pas vérifiée, mais de toute façon, cela n’arrivera pas …
PS1 : T’es sûr ?
PS2 : Ouaih, avec les satellites, l’électronique, tout ça, pas de problème !
PS1 : Et la pénurie de pétrole, ça ne va pas nous faire prendre de risque ?
PS2 : Mais nooon … quelle pénurie ? Il y a encore ¼ des ressources de pétrole disponibles dans …
PS1 : Dans quoi ?
PS2 : Dans … dans l’Arctique …! Meeerde !