Septembre 2006, après 9 mois complètement investi dans la préservation de l’environnement, à me former aux solutions pour réduire la pollution, à m’informer sur l’état de l’environnement mondialement et localement, à mener de nombreux projets à ce sujet dans des entreprises et des collectivités, je constate que le décalage reste immense entre l’urgence d’agir radicalement pour préserver la planète et le relatif immobilisme de la société. Ceci est confirmé par mes homologues sur le terrain et sur le web, par des scientifiques de tout bord, les associations écologiques, etc … Je suis donc obligé de fortement restreindre la dimension de mon projet et ainsi son impact environnemental. De même une grande partie des 600 diplômés en Développement Durable par an en France vivent une forte désillusion une fois sur le marché du travail ( voir article à ce sujet ).
Qu’est ce qu’il manque à mon projet et à tous ceux consacrés à la préservation de l’environnement ? La prise de conscience chez les décideurs du challenge auquel fait face l’humanité et leur volonté de passer radicalement à l’action. Que faire ? Des lois, oui mais aussi des moyens pour les faire respecter, une demande des clients pour des produits et services respectant l’environnement, de la sensibilisation extrêmement efficace et de l’accompagnement pour les entreprises et collectivités déjà noyés sous de nombreuses obligations. L’application de solutions, comme j’ai entrepris jusqu’à présent, sera alors bien plus aisée.
Didier – Citoyen du monde