Dans cette campagne présidentielle, le Planétisme est orphelin de Charlotte Marchandise, une candidature certes utopique mais qui représentait le mieux ses idées fondamentales. Comme beaucoup d’autres candidats hors du « Système politico-économique et médiatique dominant » (1), Charlotte et son équipe ont échoué dans la récolte des 500 signatures. Des dizaines de milliers d’internautes ont sélectionné cette représentante d’un collectif et d’un projet, parmi des dizaines d’autres, grâce à un processus sérieux de présentation et de sélection organisé par LaPrimaire.org,. Mais au bout de compte le « Système » nous laisse le choix qu’entre des membres de son sérail ou qu’aux habituels « routards » de la contestation politique.
Quel est ce choix ?
D’abord celui des « petits candidats » qui nous ressortent de vieilles rengaines ou cherchent maladroitement à bousculer le « Système », parfois d’un façon sympathique, mais qui proposent des programmes globalement inapplicables. Voter pour un d’entre eux, comme s’abstenir ou voter blanc, permet d’envoyer un message de soutien à des idées ou un message de contestation, mais ne permet pas de contribuer à mes yeux à améliorer la situation de notre civilisation.
Suivant ce raisonnement, il ne nous reste donc qu’à faire le moins mauvais choix entre les 5 soi-disant « principaux » candidats, tous issus du « Système », soit de mon point de vue entre la Peste, l’Espoir et le Choléra.
Non à La Peste du populisme qui enfume et séduit les foules pour prendre le pouvoir, comme Trump ou Chavez, sans solution crédible pour durablement nous sortir des profondes crises écologiques, économiques, sociales, politiques, géopolitiques et de sens du monde actuel. Non aussi au Choléra des vielles recettes de la droite et de la gauche qui croient encore à des modèles économiques, sociaux, politiques et géopolitiques dépassés, qui certes dans certains cas donnent priorité à l’écologie ou d’autres thèmes importants, mais au sein d’un programme candide ou suicidaire.
Il reste finalement l’Espoir apporté par une démarche mélange de nouveauté, de jeunesse, d’expérience et portant un programme où les notions d’Humanisme, Développement Durable, Vrai Mondialisme et Valeurs Communes, les 4 piliers du Planétisme, sont pris en compte, très imparfaitement mais d’une manière plus cohérente que dans les autres programmes.
Rappelons que cette présidentielle ne concerne directement que 1% de la population mondiale et qu’un 1/1000ème de la surface de la planète, alors que les crises que nous traversons sont de dimension planétaire. Aussi, quelques soient les qualités du Président élu, de son programme et de ses soutiens, transformer le monde en bien nécessitera en plus une convergence de changements transcendants les frontières, les cultures et les esprits. Choisissons donc l’homme et l’équipe les mieux « en marche » pour contribuer à cette convergence.
Didier – Citoyen du Monde