Planétisme / Planetism / Planetismo / Planetismus

Avenir du nucléaire, de l'énergie, de notre civilisation ...

J'estime que l'accident de la centrale nucléaire de Fukushima du 11 mars 2011 soulève une question extrêmement grave pour notre civilisation.

Le Japon est un pays industriel réputé, avec une longue expérience de l'énergie nucléaire civile, sa population et ses dirigeants sont conscients plus que tout autre du risque nucléaire (Hiroshima, Nagasaki), la sécurité et le sérieux de son organisation sont reconnus de tous, enfin sa richesse lui donne le moyen de prendre toutes les précautions qui semblent nécessaires. Tous ces arguments s'appliquent aussi au Japon dans le domaine sismique.

Malgré tout cela et malgré l'expérience des accidents nucléaires de Three Mile Island (USA), de Tchernobyl et d'autres plus mineurs au Japon, nous sommes proches, j'espère que proches, d'un accident nucléaire majeur.

Echec de Copenhague : et après ?

L'échec de la Conférence sur le Climat de Copenhague confirme que sans institution mondiale sur le modèle des "Citoyens du Monde" ou une organisation équivalente, nos représentants / décideurs n'arrivent pas à prendre et à exécuter des décisions à la hauteur de nos besoins.

La suite à donner à l'échec de Copenhague : travailler au développement du Planétisme !

Didier - Citoyen du monde

PS : voir la vision plus optimiste du résultat de ce sommet par Jean Marc Jancovici

Ralentissons ! Sinon l’éventuel accord de Copenhague sera un échec !

Le monde va trop vite pour pouvoir freiner la pollution. Du monde se précipite à Copenhague pour crier ou négocier sa position sur la pollution, mais tout ce monde ou presque y va en polluant. Tout le monde ou presque a pris conscience de la pollution de notre monde et est plus ou moins bien informé des risques pour la terre (quel progrès par rapport au temps du début de ce blog en 2006 !), mais tout ce monde ou presque continue à consommer, à se déplacer, à travailler, à vivre en polluant. Un peu d’effort pour soulager sa conscience par ci, un peu de fausse solution par là (par exemple la voiture électrique), mais globalement nous polluons de plus en plus. Suite à l’accord de Kyoto, les émissions mondiales de gaz à effet de serre auraient dû commencer à décroitre en 2000 selon le GIEC, or elles ont augmenté de 38% par rapport à 1990.

Une solution aux crises du début du 21ème siècle : le Planétisme

Nous faisons face à une crise financière qui devient une crise économique mondiale. Nous affrontons une crise sociale, depuis longtemps dans les pays dits « en voie de développement » et on nous annonce une crise sociale dans les pays dits « riches ». La crise environnementale, enfin reconnue, est déjà fortement avancée : dérèglement climatique, destruction de la biodiversité, épuisement des ressources, pollution de notre environnement. Et il y a la crise du sens de la vie qui se traduit par le développement du mal être, des états dépressifs, des fuites de toutes sortes, des fanatismes, du terrorisme, des suicides, etc … Enfin, il y a le risque d’accélération de toutes ces crises, la crise économique amplifiant la crise sociale, faisant passer au second plan la crise environnementale qui aggraverait la crise du sens de la vie et ainsi de suite.

 

Mon Salon Pollutec 2007

Un an après avoir quitté le monde du business de la préservation de l’environnement, j’ai participé à l’évènement annuel des professionnels de ce secteur, afin de mettre à jour mes connaissances, mais surtout pour voir l’impact du tapage médiatique au sujet de l’écologie sur le marché, voir si la préservation de l’environnement devenait plus prioritaire en 2007 par rapport à 2006, chez les particuliers, dans les entreprises et les collectivités. J’ai pour cela écouté quelques conférences, rencontré les représentants de ma région ( DRIRE, Agence de l’eau, organismes de développement économique ), visité de nombreux stands de toutes sortes et discuté avec des dizaines de personnes.

La cause écologique a-t-elle gagné ?

Est ce que la planète sera sauvée de la catastrophe annoncée d’ici la fin de siècle par le GIEC, maintenant « nobélisé », dans le cas où la société humaine ne changerait pas complètement et rapidement de comportement vis-à-vis de sa relation avec son environnement ? ( que les sceptiques, s'il y en a encore, cliquent ici )

A quoi pensent Carlos Ghosn et Christian Streiff ?

Peut être et j'espère qu’ils prennent tout simplement le temps d'analyser et de préparer un gigantesque tournant pour Renault et PSA. Car ce gigantesque tournant est nécessaire. Louis Schweitzer ( l'ex PDG de Renault ) n'a t il pas révélé récemment qu'il s'interrogeait sur l'avenir de la voiture dans la société pour les dizaines d'années qui viennent ?

En effet, même s'il existe des marges de progression du marché automobile mondial, grâce notamment à l'élévation du niveau de vie de nombreuses populations, l'expression grandissante du besoin de préservation de l'environnement va à l'encontre de cette croissance. Les grandes et moyennes villes développent le transport en commun au dépend de la voiture. Les urbanistes imaginent les agglomérations de demain plus ramassées pour limiter les trajets et la pollution des automobiles. Nous sommes à la merci d'autres augmentations du prix du pétrole. Enfin le développement de la prise de conscience écologique risque de révéler certaines surprises aux constructeurs automobiles.

Les australiens sont tombés sur la tête !

Est mené en Australie depuis 2 ans un projet de protection de la barrière de corail contre le réchauffement climatique par des parasols géants ( voir article à ce sujet ), alors que l'Australie est un des rares pays développés avec les Etats-Unis à ne pas avoir ratifié le Protocole de Kyoto, le projet mondial de lutte contre le réchauffement climatique … !

Ceci symbolise bien la tentation de l’homme de résoudre les graves problèmes environnementaux qu’il provoque par un empilement de solutions, avant de remettre en cause ses pratiques à la source de ces problèmes.

Mais qu’est ce qui motive les australiens à agir ainsi ? D’après l’article, la crainte de voir décroître les revenus du tourisme. Voilà la clé principale pour améliorer la préservation de l’environnement : l’appât du gain ou plutôt la peur de perdre quelque chose. Faute de mieux, jouons la dessus ! 

Didier - Citoyen du monde

Image de www.doudou-shop.com

 

Il y a le feu … et des pompiers sans lance d’incendie ! Que faire ?

Septembre 2006, après 9 mois complètement investi dans la préservation de l’environnement, à me former aux solutions pour réduire la pollution, à m’informer sur l’état de l’environnement mondialement et localement, à mener de nombreux projets à ce sujet dans des entreprises et des collectivités, je constate que le décalage reste immense entre l’urgence d’agir radicalement pour préserver la planète et le relatif immobilisme de la société. Ceci est confirmé par mes homologues sur le terrain et sur le web, par des scientifiques de tout bord, les associations écologiques, etc ... Je suis donc obligé de fortement restreindre la dimension de mon projet et ainsi son impact environnemental. De même une grande partie des 600 diplômés en Développement Durable par an en France vivent une forte désillusion une fois sur le marché du travail ( voir article à ce sujet ).

Nous avons le choix entre l’utopie ou la catastrophe

Le rapport du GIEC ( Groupement d’Experts Intergouvernemental sur l’évolution du Climat ) de 2001 dit : « Les changements climatiques prévus auront des effets bénéfiques et néfastes sur les systèmes environnementaux et socio-économiques, mais plus l’ampleur et le rythme de ces changements seront importants, plus les effets néfastes prédomineront ». Comment tendre vers une situation optimale ? Ce rapport ( Téléchargement giec_rapport_2001.pdf ) démontre qu’il faut pour cela que nous nous orientons rapidement vers une société privilégiant l’environnement et l’harmonisation du développement sur le plan mondial. Si, par contre, nous privilégions le développement économique et une approche égoïste dans nos échanges mondiaux, alors la situation environnementale et ses retombées socio-économiques seront de plus en plus catastrophiques dans les dizaines d’années qui viennent : plus de canicule en été et plus de précipitations en hiver en Europe; îles, zones côtières en Hollande, Egypte, Bengladesh, etc … submergées; plus de tempêtes et cyclones dévastateurs; plus de maladies infectieuses dans les pays du sud; plus de pression migratoire, etc … ( lire le magazine La Recherche de Juillet-Aôut 2006 sur ces sujets ). A noter que l’évolution climatique est en interrelation avec les autres aspects de l’environnement : la préservation de l’eau, de l’air, des sols, de la biodiversité, des sources d’énergie, etc … A noter aussi qu’évidemment les jeunes et futures générations sont les plus concernées !