Les français, l’Europe, la Planète

La moitié des électeurs français ne se sont pas déplacés le 25 Mai 2014 pour élire leurs représentants au parlement européen. Et un quart des électeurs a demontré sa désapprobation de l’Union Européenne en choisissant, parmi le large choix de listes, la plus anti-Europe. En résumé, cette élection a démontré que 2/3 des français attachent peu d’importance ou sont contre l’Union Européenne !

Pendant ce temps notre maison à tous (notre Planète) brûle. Ce qui était un thème d’écologistes avertis il y environ 5 ans, est devenu une banalité : le climat de la terre se dérègle principalement à cause de l’activité humaine, à un rythme qui va au cours de ce siècle bouleverser profondément les paysages de notre Planète et la vie des êtres vivants et attiser les frictions entre les membres de la race dominante. Ceux-ci, de conférence internationale en conférence internationale, n’arrivent pas à s’entendre sur les moyens de freiner ce phénomène (on n’ose plus dire « stopper » ce phénomène). Et l’on pourrait égrener les autres dangers qui demanderaient une coordination au niveau planétaire comme la crise de l’eau, la chute de la biodiversité, l’augmentation des inégalités, les conflits, les bulles spéculatives qui annoncent d’autres crise économiques, les migrations de population qui en découlent, …

L’Europe, compte tenu de sa puissance économique et diplomatique, de sa maturité culturelle, de son système de valeurs qui équilibre libéralisme économique et dimensions sociales et écologiques certes insuffisamment mais mieux que d’autres puissances, l’Europe joue un rôle majeur pour avancer vers la résolution des problèmes vitaux cités plus hauts. Attacher peu d’importance ou être contre l’Union Européenne, revient à affaiblir l’Europe et donc à réduire sa capacité à œuvrer pour résoudre les crises qui nous touchent et nous toucheront de plus en plus. L’égoïsme, le repli sur soi et le nationalisme qui caractérisent la position des 2/3 des français dans ces élections aggravent ces crises.

Et maintenant qu’est ce qu’on fait ? D’abord, on cherche (encore) à comprendre les causes de ces comportements, puis on trouve des solutions ou on remet en cause et développe les solutions existantes. Vaste sujet !

Voilà ma vision en quelques mots. Les causes sont très variées et ont été largement analysées dans de multiples travaux de sociologie et d’autres sciences. Les solutions sont toutes aussi variées, dans beaucoup de cas déjà implémentées, avec raison ou à tord, bien ou maladroitement, en tout cas pas suffisamment, pas assez coordonnées et pas à la hauteur de la gravité des problèmes. Par exemple, une cause du rejet de l’Union Européenne est l’ignorance de ses apports positifs. Une solution à cela est par exemple le débat politique. Mais entre le discours inévitablement compliqué d’un pro-européen (car le fonctionnement de l’UE c’est compliqué) et le discours simplificateur d’un anti-européen, il n’est pas étonnant que 2/3 des (potentiels) spectateurs ne s’y intéressent pas, fuient ou retiennent le discours simplificateur. Une autre cause est l’individualisme qui caractérise une grande partie de notre société. Une solution parmi d’autres se sont les actes citoyens de chacun pour aller vers l’autre, partager, etc … Mais même les plus altruistes sont freinés et accaparés par les tentations et pressions permanentes de notre société de consommation et d’information. En définitive, trouver les bonnes solutions au rejet de l’Europe et les implémenter est complexe.

En conclusion, nous, être humains, sommes condamnés à vivre de plus en plus en interdépendance au niveau de la planète. Nous, européens, avons la particularité d’expérimenter ce type de situation au niveau d’un continent et le fonctionnement complexe qu’il nécessite.  Si nous réussissons, nous pouvons influencer, a priori pour le meilleur, le reste des habitants de la planète. Si nous échouons, l’égocentrisme ou l’absolutisme ou le matérialisme d’autres régions ou l’anarchie prennent le dessus. A nous, français, positionnés géographiquement et historiquement au centre de l’Europe, de jouer un rôle prépondérant, en particulier en haussant notre niveau d’altruisme, notre capacité à comprendre et gérer la complexité, notre ouverture au monde, notre vision des vrais enjeux, bref en faisant mentir le résultat des élections européennes du 25 Mai.

Didier – Citoyen du Monde

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 Didier - Citoyen du Monde