Assailli de nouveautés, exigences et tentations, l’homme est de plus en plus en phase de Transition. Transition d’un lieu à un autre ( nous nous déplaçons de plus en plus ), Transition d’une mode à une autre, d’une possession à une autre, de la maîtrise d’une connaissance à une autre, etc … Ne pas « transiter » revient à rester dans son trou, à s’empoussiérer, à être démodé, dépassé, hors du coup.
En tant que personne, nous pouvons refuser cette course enivrante, ou infernale suivant son point de vue. Mais en tant qu’organisation ( entreprise, collectivité, … ), ne pas suivre le rythme du monde autour de soi est à court ou moyen terme mortel ! Un être humain peut choisir d’être un sage, un ermite ou un ringard; mais quelle entreprise, commune ou association peut rejeter les Transitions nécessaires à sa survie : numérisation, internationalisation, rentabilisation, marchandisation, préservation de l’environnement, … ?
Pour gérer ces Transitions, les ressources internes ne sont pas, la plupart du temps, adaptées ou suffisantes. La meilleure solution à ce problème est souvent le Management de Transition. Il consiste à intégrer dans l’organisation un manager externe et expérimenté pendant la durée de la Transition d’un état à un autre : d’une situation de crise à un état de stabilité, de la non maîtrise à la maîtrise d’un savoir faire, de l’acquisition d’une entreprise à son intégration, de la possession d’une filiale à sa cession, etc …
J’ai choisi ce métier de Manager de Transition car il me permet de gagner en indépendance par rapport aux entreprises en général plus soucieuses de résultat financier que de leurs ressources humaines, il étanche ma soif de découverte et de contacts humains et me permet d’appliquer et développer tous les métiers, les langues et les connaissances culturelles que j’ai appris. Ce que les opportunités de carrière dans ma région ne m’offrent que rarement.
Didier – Citoyen du monde
Image : « Transition » d’Alexander Kori Girard