Aux dernières nouvelles, nous allons vers la sortie de crise. J’évoque ici la crise provoquée par le projet puis le vote de la loi de 2010 portant sur la retraite en France. Mais, il n’y a je crains que des perdants. Les porteurs du projet et leurs supporters doivent ressentir le goût amer de la victoire par passage en force. Les opposants, représentant apparemment une majorité des Français, retournent progressivement à leurs occupations, contraints et forcés, avec sûrement le désir de revanche. Les plus mesurés parlent de continuer le « combat » sous d’autres formes. Les jusqu’au-boutistes ruminent leur rancune contre le pouvoir politique et leurs frères d’armes trop conciliants à leur goût. Enfin, le pays a souffert des divers blocages et pénuries. Triste tableau !
Alors, faisons la révolution ! Non pas la révolution par le renversement des pouvoirs et des institutions en place, mais la révolution des relations entre les parties prenantes, entre les politiques, entre les politiques et les syndicats, entre les citoyens et leurs représentants. Comment ? En apprenant et en mettant en application dans la durée la maîtrise de soi, le désintéressement et la communication efficace. Les techniques et les exemples de réussite dans ces domaines abondent.
Didier – Citoyen du monde
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