En tant que dirigeant d’entreprise j’ai été invité ces dernières semaines à participer au Grand Débat National en présence d’Emmanuel Macron (photo ci-joint). J’avais préparé une intervention pour faire part de mon indignation de la pollution provoquée par l’industrie et de l’hypocrisie qui régnait dans ce domaine. Les débats ont porté sur diverses problématiques économiques et sociales : des soucis des artisans à joindre les deux bouts, en passant par le paysan qui a remercié Macron d’avoir autorisé le prolongement de l’utilisation du glyphosate, à l’industriel qui a protesté contre la remise en cause du diesel dans le secteur automobile. J’ai jugé que mon intervention dans cet environnement économique ordinaire, dans mon rôle de dirigeant et non propriétaire d’entreprise ordinairement polluante, aurait été hors de propos et préjudiciable pour le gros acteur économique local que je représentais. Je suis intéressé à lire vos commentaires à ce sujet.
J’ai par contre exposé mon point de vue sur le site internet du Grand Débat National : https://granddebat.fr/projects/la-transition-ecologique/collect/participez-a-la-recherche-collective-de-solutions-1/proposals/developpement-durable-vrai-mondialisme-humanisme-et-valeurs-communes-au-niveau-mondial
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Vos commentaires ci-dessous sont bienvenus aussi.
Voici ma contribution sur le site internet du Grand Débat National :
Titre : Développement durable, vrai mondialisme, humanisme et valeurs communes au niveau mondial
Quel est aujourd’hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l’environnement ? Le dysfonctionnement de la gouvernance mondiale et globalement la relative passivité de l’humanité par rapport aux diverses crises qui la mettent en danger
Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ? Avoir une approche holistique. Repenser et reconstruire rapidement notre civilisation selon 4 piliers : l’humanisme, un véritable développement durable, le « vrai mondialisme » (représentation de toutes les communautés et gouvernance de ces communautés et de leur territoire à tous les niveaux jusqu’à celui de la Planète) et l’éducation à des valeurs communes au niveau mondial. Voir la description de cette vision du monde sur : https://www.planetisme.net/planetisme
Que faites-vous aujourd’hui pour protéger l’environnement et/ou que pourriez-vous faire ? Utiliser le plus possible dans mes déplacements la marche, à pied, le vélo, les transports en commun et en dernier ressort ma voiture hybride. Dans le cadre de mon travail de cadre dirigeant d’entreprises polluantes, chercher à influencer les orientations des entreprises et agir dans la mesure de mes moyens pour des comportements respectueux de l’environnement. Par exemple : lancement récemment d’un groupe de travail sur la réduction de la consommation d’énergie. Publications sur le sujet sur le blog www.planetisme.net
Qu’est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements … ? Le regroupement de dirigeants et cadres dirigeants d’entreprises locaux autour d’un projet commun de réduction des pollutions et de comportements environnementaux vertueux
Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ? La mise en relation et l’organisation des citoyens autour de projets de réduction des pollutions et de conduite de changement des comportements. Aider des associations comme Colibris par exemple à prendre de l’ampleur.
Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d’environnement au niveau européen et international ? Au nom de notre civilisation en danger, proposer aux membres permanents du conseil de sécurité de l’ONU de s’accorder pour une remise en cause de la gouvernance mondiale selon les principes proposés par, par exemple, la théorie Planétisme (https://www.planetisme.net/2015/05/planetisme.html) ou par une autre approche holistique équivalente. Exploiter la puissance diplomatique et culturelle de la France pour faire converger toutes les « forces du bien » dans cette direction. Cela est certes utopique, mais au nom de notre civilisation en danger, il faut tenter l’impossible. Un certain français n’a-t-il pas dit « impossible n’est pas français » ?
Didier – Citoyen du Monde